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  • PASTISSE, LE SUD S'INVITE À NOTRE TABLE

    Lucille Pialot a créé sa propre marque de linge de table. Pastisse, une ligne solaire et authentique à l'image de sa pétillante fondatrice. Ses collections sentent bon la lavande, et font résonner en nous le chant des cigales... A travers sa ligne de linge de table, Lucille Pialot transmet toute sa passion, sa joie de vivre et ses racines méridionales. Ses tables sont gaies, chamarrées de motifs et de coloris éclatants. Ses collections et ses décors de tables s'inscrivent dans la grande tendance "tablescape" à venir: des tables généreuses qui abondent dans une parfaite harmonie et dont les américaines raffolent. Lucille nous parle de sa marque, de son parcours et de ses sources d'inspiration. Interview Lucille, peux-tu nous parler de tes origines? " Je suis 100% méridionale. Toute ma famille vient du Sud; les uns du Sud-Ouest et les autres du Sud-Est. J'ai grandi à Lyon mais je passais toutes mes vacances entre Nice, la Camargue, la Provence et le Tarn. Mes arrière-grands-parents du Tarn étaient ouvriers tisseurs. Leur fils, mon grand-père, m'a transmis toute l'histoire liée au tissage et me faisait découvrir les rares usines textiles qui perduraient dans le département lorsque j'étais enfant. Nous avons une relation privilégiée. Je suis d'autant plus proche de lui que je suis son unique petite-fille et que mes parents sont des scientifiques ambitieux, acharnés du travail et très éloignés du monde artisanal qui me passionne. C'est donc lui qui m'a transmis l'amour du tissage dès mon plus jeune âge. A 18 ans, en totale opposition avec mes parents, je suis partie faire des études de stylisme à l'École Duperré à Paris. Après mon BTS, j'ai travaillé dans le milieu de la Haute Couture puis chez un créateur tokyoïte. Je suis ensuite partie compléter ma formation à l'université Aalto d'Helsinki. A ma sortie de l'université, j'étais designer print puis coloriste chez LVMH. Je m'ennuyais un peu; le travail était peu passionnant car le marketing prévalait sur la création pure, ce qui ne correspond pas à mes valeurs. Je suis alors partie chez une créatrice de mode à Berlin où j'étais responsable des collections textiles femmes." Comment est né le projet Pastisse? " J'étais à Berlin lorsque la crise du Covid a éclaté. J'avais 29 ans, j'étais célibataire et j'avais développé des problèmes de santé dû au stress inhérent à cette profession. La mode est une source de tension insupportable. Le confinement a été l'occasion rêvée de me poser et de prendre du recul sur ma vie. T'es-tu trompée de voie? Depuis combien de temps n'as-tu pas dessiné, cousu? Je me posais tout un tas de questions, et le bilan de ma réflexion sur l'industrie de la mode, la pollution qu'elle engendre et ses méthodes de management intenables m'a poussée à couper les ponts avec ce milieu toxique. Je voulais faire quelque chose qui me ressemble, qui ait du sens et qui rende hommage à mes racines. Pastisse est née de cette envie. Je voulais transmettre des valeurs saines, un savoir-faire artisanal séculaire tout en apportant ma touche personnelle." Quelles sont les méthodes de fabrication de Pastisse? " Je créé d'abord un prototype sur un métier à bras puis je fais produire chez un tisseur. Je crée volontairement des petites productions; je préfère avoir des petites quantités mais de grande qualité. Le siège de Pastisse étant à Lyon, je fais tisser dans le bassin de la Loire, région historique du tissage. Egalement, j'ai débuté ma première collection sur le principe de l'upclycling en utilisant des bobines de fil non utilisées dans les usines textiles du Sud, celles où mes aïeux avaient travaillé autrefois. " Quelles sont tes sources d'inspiration? " Mes sources d'inspiration sont multiples. Tout d'abord je puise dans mes souvenirs d'enfance que je matérialise en motifs. Je me remémore les balades au marché aux fleurs de Nice avec ma grand-mère et me rappelle les histoires qu'elle me racontait, notamment sur sa jeunesse, lorsque toutes les collines de l'arrière-pays niçois étaient jonchées d'œillets. Je m'inspire également au cours de mes promenades ou dans les musées. Je consulte également toutes sortes d'archives qui peuvent fournir des motifs: céramiques, faïences, costumes folkloriques..." Quelles sont tes adresses du Sud favorites que tu recommandes aux lecteurs de Mastic? " J'ai énormément d'adresses partout dans le Sud mais j'aime particulièrement l'art de vivre de Camargue, région qui a marqué une partie de mon enfance. Aigues-Mortes est ma ville de petite Camargue favorite. Je recommande: Poitavin Freres pour déguster la meilleure fougasse du monde Le restaurant La Camargue pour déguster une bonne gardiane de taureau dans un cadre authentique Les Indiennes de Nîmes , ma marque d’habits traditionnels favorite J'aime me ressourcer à l'Église Notre-Dame des Sablons qui a des vitraux magnifiques Vauvert, mon village favori pour aller voir les fêtes votives en été L’Espiguette, pour celles et ceux qui recherchent une plage sauvage et authentique Et bien entendu, le célèbre pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer avec la mise à l’eau de la vierge noire Je recommande également Arles, la capitale de la Camargue et notamment: Les rencontres de la photographies en été Le musée Réattu qui abrite pour l'essentiel une partie de l'œuvre du peintre arlésien Jacques Réattu et une collection de dessins de Picasso Et surtout le musée du costume de Fragonard qui doit ouvrir l’année prochaine et qui présentera la collection de Magali Pascal, la plus grande collectionneuse de costume Arlésien L’élection de la reine d’Arles et les processions. " Quels sont les comptes Instagram qui t'inspirent? " Là aussi, il y en a beaucoup. Pour s’évader en Méditerranée, je recommande @ crèmelamare , @ rym.nur , @ emmanuelle.kihmleygues , @ bouchraboudoua et @ aendthesea . En dehors des ambiances méditerranéennes, je suis également hyper fan de cottagecore et je suis activement les comptes de @ patriciarodi et @ hannesmauritzson . Les comptes qui m'inspirent pour la table et pour mon travail (et qui me mettent de bonne humeur) sont @ thetipsytabletop , @misettethetable , @ latavolacolorata et @ funkytable_milano . Egalement, j'aime l'univers des marques @ le_chateaudemamere @ lisacorti_official et @ ladoublej . " ↘ pastisse I Instagram @ pastisse.soleil crédit photos © lucille pialot

  • SHANGIES by STILOV

    Si vous êtes las ou lasse s des Birkenstock et des tongs, voici une nouvelle sandale qui devrait vous plaire. Shangies by Stilov est une jeune marque venue du Danemark qui propose des modèles pour toute la famille. Ces sandales possèdent toutes les qualités: elles sont ultra légères et confortables, solides, lavables, 100% natures et vendues à petits prix. Vous pouvez tout de suite les mettre dans votre valise... Trois modèles femmes, un modèle unisexe et un modèle enfant composent la gamme de la marque pour l'heure. Mais nul doute que les Shangies vont faire des émules et voir leur catalogue s'élargir. Ces sandales venues du Danemark sont spécialement conçues pour être durables, légères et sont super confortables. Elles sont fabriquées à partir de matériaux et de fibres d’origine naturelle. Leur semelle intérieure est recouverte de tissu en jute qui leur confère une touche asiatique qui s'accorde parfaitement avec le design scandinave. " Vous pouvez trouver des Shangies aussi bien dans des musées au Danemark, dans des hôtels confortables et luxueux en bord de mer ou au milieu de la rhubarbe et du romarin dans des jardineries..." Marie Stilov Faites pour l’extérieur comme l’intérieur, autant élégantes que décontractées, on les porte aussi bien sur la plage, pour jardiner, comme chausson, pieds nus ou en chaussettes. Elles existent dans une large gamme de coloris tous aussi désirables les uns que les autres. Le plus dur est de choisir un modèle... Les Shangies sont distribuées dans des boutiques sélectionnées avec soin et sont disponibles également dans des musées, des boutiques-hôtels ou des jardineries. En France, une dizaine de boutiques les distribue. ↘ shangies Shop & E-shop en France Smallable Anne K. Maison, Orléans Equinoxe, Saint-Martin-en-Ré La Boutique en Face, Maubec Le Grand Comptoir , Suresnes La Maison Darna, Perros-Guirec La Petite Scandinave , Bordeaux La Vague Nordik, Vernon Le Tilleul, Saint-Paul-de-Vence Vert Louison, Cap Breton crédit photos © shangies by stilov

  • AUDE HEROUARD

    Depuis 2020, Aude Herouard propose une gamme de lunettes de soleil et d'optique ultra élégantes et responsables aux lignes intemporelles. On les adopte sans hésiter pour afficher un look pointu et naturel tout l'été. Aude Herouard lance sa première collection de lunettes en 2020, une collection solaire au style impeccable et ultra désirable. Fille d’agriculteurs producteurs de lin, vivant près des falaises d'Etretat, la jeune femme souhaite conserver son lien très fort à la nature et porte une attention particulière à la durabilité de ses modèles en se plaçant dans une démarche créative la plus responsable possible. Des lunettes au packaging, tout est pensé pour être intégralement recyclable. Les lunettes sont fabriquées en acétate biologique, mélange de pulpe de bois, de fibre de coton et de liants d’origine naturelle, matériau hypoallergénique et résistant, et les verres organiques sont de fabrication française. C’est à Rouen, chez le renommé lunetier Le Lanchon, qu’Aude Herouard se forme au métier d’opticienne. Elle y apprend les gestes précis, le conseil et y développe son goût pour les belles matières et les fabrications haut de gamme. Portée par l’envie d’entreprendre et d’innover dans son domaine d’expertise, elle décide de lancer sa propre marque qui reflète un univers pointu et minimaliste. Amélie, Benoite, Christiane, Colette, Françoise etc. les noms des modèles de la collection sont inspirés par des figures charismatiques de son entourage, chacun exprimant la singularité d’un caractère. Au total une douzaine de modèle qui se déclinent dans des coloris subtils et irrésistibles, du sauge au rose grenade, et qui révèlent les visages tout en nuances. ↘ audeherouard I Instagram @ audeherouard crédit photos © aude herouard

  • Spécialité : LE NÉGUS DE NEVERS

    Nous ouvrons une nouvelle rubrique Fooding avec la présentation de plats ou de produits mythiques faisant partie du patrimoine gastronomique français ou mondial. Nous commençons en douceur avec une friandise, Le Négus, créé à Nevers à la Belle-époque. La Maison Grelier & Lyron, confiseur établi à Nevers dans la Nièvre en 1893, avait pour tradition de créer un nouveau bonbon chaque fin d'année auquel elle donnait le nom d'un évènement marquant s'étant déroulé l'année écoulée. En 1900, la visite officielle en France de l'empereur d'Abyssinie Ménélik II , surnommé le Négus, à l'occasion de l'exposition universelle, inspira les artisans confiseurs qui créèrent un caramel mou au chocolat enrobé dans un sucre cuit, et dont la couleur brune faisait référence au teint mat du souverain. Il existe par ailleurs une version au café qui porte le nom d'Abyssin. La Maison Grelier & Lyron fût rachetée par l'un de ses ouvriers en 1909 qui renomma la confiserie La Maison Au Négus. Quatre générations se succédèrent et la Maison fut reprise en 2013 par la famille Dolfi, propriétaire de la célèbre enseigne À La Mère de Famille. Plus d'un siècle après sa création, les repreneurs s’attachent à perpétuer la tradition et confectionnent toujours le petit bonbon à la main dans leurs ateliers. Ce petit trésor national s'exporte jusqu'au Japon. On peut se procurer les petites boîtes métalliques vertes dans la remarquable boutique d'origine, au décor d'inspiration néo-mauresque, sur l'eshop de la Mère de Famille ou dans leurs boutiques parisiennes. Le Négus est également distribué en exclusivité chez Témoins à Caen, Au Duc de Morny à Deauville, Maison Pillon à Toulouse, Henriet sur la côte basque, Auzou en normandie, Buissière à Limoges, Les Palets d’Or à Moulins et La Chocolatière à Tours. Au Négus 96, rue François Mitterrand 58000 Nevers ↘ aunegus crédits photos © au négus de nevers

  • LA MANUFACTURE DE DIGOIN

    Installée en bordure du canal du centre, au sud de la Bourgogne, la belle endormie a pu renaître de ses cendres en 2014 sous l'impulsion d'une ancienne parisienne qui lui a redonné ses lettres de noblesse. Grès et poteries toujours façonnés à la main mais modernisés ressortent de la manufacture et s'exportent désormais dans le monde entier. L'histoire La fabrique des grès et poteries de Digoin c'est l'histoire d'une entreprise artisanale et familiale fondée en 1875 dans cette région bourguignonne baptisée « vallée de la céramique », où une quarantaine de manufactures au savoir-faire spécifique (fabrique de tuiles, briques, carrelage) officient au début du XXème siècle. La spécialité de l'entreprise est le grès, matière composée de substances naturelles minérales extraites en France , et dont l'étanchéité et la solidité étaient très appréciées dans l’industrie alimentaire et pharmaceutique du siècle dernier, assurant à leurs produits une conservation exceptionnelle. Objets utilitaires du quotidien y sont donc façonnés depuis toujours: vinaigriers, saloirs, pots moutarde, terrines, pichets, pots de yaourt entre autres… Malheureusement, l’arrivée du verre et du plastique dans les années 70, ainsi que la délocalisation et le désintérêt du public pour cette matière devenue trop «rustique», obligent la manufacture à mettre la clef sous la porte dans les années 2000. La renaissance La bonne fée qui va sauver la Manufacture de Digoin s'appelle Corinne Jourdain Gros. Ancienne cadre supérieure d'un grand groupe publicitaire, elle rédige un mémoire - « Les Manufactures françaises de l’art de vivre et leur savoir faire ancestral : entre mythes et réalités » - et se lance le défi de sauver la Manufacture de Digoin alors en liquidation judiciaire. Accompagnée par un groupe d’une dizaine d’investisseurs issus entre autre de l’univers de l’art de vivre, de la distribution et de l’architecture, dont Bernard Reybier PDG de Fermob et Alexis Roux de Bézieux fondateur de Causses , elle va moderniser le catalogue afin de séduire une nouvelle clientèle et répondre aux modes actuelles. Collection MD1875 Cette collection qui célèbre les 140 ans de l'entreprise, traduit l’art de vivre d’aujourd’hui avec des ustensiles culinaires traditionnels, On y retrouve les produits emblématiques issus du patrimoine historique de la manufacture comme la terrine de Paris, la boîte cylindrique, l’écuelle conique, la terrine ovale, le vinaigrier… déclinés dans de nouvelles couleurs d'émaux et de nouveaux designs. Réinterprétée dans un nouvel habillage, la collection MD1875 combine les textures, les couleurs d’émaux et les matières pour créer la signature de la marque aujourd'hui. Le Jardin Digoin Nous aimons beaucoup cette collection inspirée du jardin potager et dont l'atout majeur est la résistance au gel. Puisée dans les archives de la manufacture, elle offre une panoplie de vases, jarres, pots de fleurs ou coupes en harmonie avec le végétal et le minéral. Le jardin de Digoin s’est également enrichi d’une collection de bougies parfumées inspirée des senteurs du potager en collaboration avec l’une des dernières manufacture cirière, Bougies La Française . La manufacture de Digoin offre donc un savoir-faire traditionnel à la française et a su se réinventer et s'adapter aux codes décoratifs contemporains. Par son histoire et ses collections, la manufacture revêt des airs de contes de fées qui nous enchantent et nous lui souhaitons encore de très longues heures de création. NOTRE SELECTION Manufacture de Digoin 1, rue de la Verne 71160 Digoin ↘ manufacture-digoin crédit photos © Pierrick Verny

  • Design: NOUVEAU STANDARD

    Nouveau Standard est un tout nouvel éditeur de mobilier et d'accessoires pour la maison. La première collection, 1976 Souvenirs Rustiques , propose une relecture des intérieurs campagnards de nos grands-parents en quatre pièces emblématiques. Une esthétique rigoureuse mais délicate, emprunte de caractère et de nostalgie . Jonathan Fleurance et Simon Brandeau, du bureau d’architecture nantais Atelier Standard, lancent leur toute première ligne de mobilier. Leur studio de création et de design, Nouveau Standard, remet au goût du jour les intérieurs rustiques désuets, et ré-interprète leur emblématique mobilier massif. Cette première collection au nom évocateur, 1976 Souvenirs Rustiques , se décline autour de quatre pièces caractéristiques des salles à manger campagnardes des années 70; une table et ses chaises, une chauffeuse et une lampe, réalisés par des ateliers d'ébénisterie, de tapisserie et d'émaillage sur lave régionaux . La singularité du projet réside dans l'association d'une ossature lourde en bois foncé traditionnelle, et de détails subtils comme l'assise émaillée, les tissus Nobilis et Pierre Frey, ou les petites boules, qui viennent twister la ligne. Nouveau Standard affirme déjà sa patte avec cette première collection, et offre de belles perspectives au duo de designers.  " Notre première collection interroge le lien intime, celui des souvenirs. Chacune des pièces parait être issue d’une époque figée qui regorge de pensées plus ou moins lointaines et magnifie à leur manière les intérieurs de nos grands-parents..." ↘ nouveaustandard I Instagram @ nouveau.standard crédit photos © paulin giret

  • 3 MARQUES ECO-FRIENDLY ET TRENDY À CONNAÎTRE

    La nouvelle garde de la mode vit avec son temps et les jeunes créateurs font du développement durable l'ADN de leur identité. Ces marques émergentes proposent une mode responsable et éthique qui utilise par conviction des matières bio, naturelles et/ou locales. Elles adoptent également une démarche transparente envers les consommateurs, et prônent une consommation réfléchie en produisant consciemment en quantité limitée. New-York, Byron Bay et Copenhague... petit tour du monde de la slow fashion avec trois labels eco-friendly et très tendances. © rodebjer RODEBJER Fondée à New York en 2000 par Carin Rodebjer, la marque éponyme revendique une mode élaborée avec coeur et conscience, faite pour être portée tous les jours et pour durer. Les collections proposent des pièces intemporelles conçues dans une approche artisanale à partir de matériaux rigoureusement sélectionnés. Des volumes fluides, des lignes minimalistes et des imprimés remarquables confèrent une touche très féminine et ludique aux vêtements. Les droits de l’Homme, les mouvements féministes, écologiques et la contre-culture sont au centre de la philosophie de Robedjer. Une marque parfaitement ancrée dans son époque. ↘ rodebjer DEIJI STUDIOS Fondée en 2016 par Juliette Harkness et Emma Nelson à Byron Bay en Australie, Deiji Studios fonde sa marque sur la conscience sociale et la durabilité. La singularité du label est de proposer du linge de lit et une garde-robe d’intérieur confortable, aussi élégante qu'une ligne de vêtements d'extérieur. Le lin, le bambou et le coton bio certifié Oeko-Tex sont leurs matières de prédilection. Membre du 1% for the Planet , Deiji Studios reverse 1% de ses revenus à des associations environnementales. ↘ deijistudio s SKALL STUDIO Fondée au Danemark en 2014 par les soeurs Julie et Marie Skall, les paysages du Jutland et l'histoire familiale inspirent les créations de la marque. Skall Studio a embrassé le mouvement slow fashion dès ses débuts en concevant ses vêtements de manière artisanale à partir de matières écologiques uniquement: des tricots conçus localement, du coton bio certifié GOTS, de la laine, du lin, du coton bio et du cachemire recyclé. Un vestiaire vegan, sans cuir ni fourrure qui propose des silhouettes simples, féminines et confortables. ↘ skallstudio

  • ELISABETH DORRIAN

    Elisabeth Dorrian vit avec sa famille dans une petite ville côtière du Maryland, sur la côte Est des États-Unis. Elle et son mari y occupent une fonction de garde-côte mais la passion de Lis est la peinture. Elle se consacre de plus en plus à cet art qu'elle exprime dans des tableaux de style folk qui illustrent de charmantes scènes rurales inspirées de la contemplation de la nature et du slow living. Lis nous parle de son quotidien, de son travail et de ses sources d'inspiration... © elisabeth dorrian L'œuvre de l'artiste Elisabeth Dorrian s'inscrit dans la lignée des peintres du Folk Art américain, mouvement artistique qui s'étend du XVIIIème siècle à la première moitié du XIXème siècle. Les peintres Folk appelés aussi "Primitifs", la plupart du temps autodidactes, circulaient de ferme en ferme où ils peignaient le portrait de villageois à leur demande, les représentant dans leur environnement quotidien en faisant apparaître leur réussite sociale et leur rigueur religieuse. Le style Folk s'approche de l'art naïf et retranscrit des scènes rurales simples et colorées. Lis Dorrian a donc choisi ce médium et ce style pour transmettre au XXIème siècle, l'art du slow living et retranscrire la beauté inconditionnelle de la Nature. Interview Bonjour Lis, peux-tu te présenter rapidement ? " Hello! Je vis dans la petite ville rurale de Chesapeake Beach dans le Maryland aux Etats-Unis avec mon mari et mes deux enfants. La ville est entourée de collines d'une part et du littoral de l’autre. Nous déménageons souvent car mon mari et moi sommes gardes-côtes (fonction qui nous oblige à nous déplacer régulièrement dans un nouvel État). Mon père était également dans la Garde côtière, j'ai donc déménagé pendant toutes les 41 années de ma vie. Cet emploi me permet de découvrir énormément de régions, de cultures et de gens différents dans notre pays, mais j'aimerais vraiment vivre en Europe un jour... " Tu es garde-côte, comment est donc venue cet envie de devenir peintre ? " J’ai toujours adoré dessiner. Enfant, je passais des heures à élaborer mes propres plans de maison, a créé des poupées en papier et des cartes de vœux home-made (dont ma mère a gentiment acheté le quart!). A 18 ans, j'ai reçu une bourse pour pouvoir étudier dans une école d'art. Cependant, j'ai préféré choisir l'Académie de la Garde côtière pour pouvoir voyager et découvrir davantage le monde. Après la naissance de mes enfants, je suis passée du service actif à la réserve de la Garde côtière et j'ai lentement recommencé à dessiner et à peindre. Maintenant, je le fais presque tous les jours! " Où as-tu appris la peinture ? " J'ai suivi des cours d'art au lycée mais je me considère comme une artiste autodidacte. Je préfère peindre à la gouache et à l’acrylique, mais j'ai recours de plus en plus au numérique parce que c’est beaucoup plus facile à utiliser lorsqu'on est en déplacement. " Quelles sont tes influences artistiques ? " Les changements de saison, l’art populaire ou regarder mes enfants tomber amoureux de la nature qui les entoure sont des sources d'inspiration. Également, j’ai passé tellement de temps à m’adapter à de nouveaux endroits que je trouve mes illustrations empreintes d'un sentiment de nostalgie. " © elisabeth dorrian Tes œuvres sont ancrées dans des paysages et des scènes rurales. Qu’est-ce qui te plaît le plus dans la campagne ? Et quel type de campagne t'a le plus inspirée ? " J'aime la campagne parce qu'elle évoque une vie lente et saisonnière. Pour moi, vivre lentement, c'est être attentive et savourer des petites choses du quotidien, comme la façon dont ma fille me tend systématiquement la main lorsque nous marchons, les premières jonquilles qui apparaissent, allumer une bougie pour le dîner… Il s'agit de vivre plus connectée à la nature, qui est l'endroit qui me procure le plus de joie, et être plus intentionnelle avec le temps. J'adore le poème The Summer Day de Mary Oliver, dont je pense souvent au dernier vers: « Dis-moi, qu'est-ce que tu comptes faire de ta vie sauvage et précieuse? ". Je ne sais pas si j’ai une campagne préférée, mais j’ai passé une semaine dans les Cotswolds en Angleterre l’année dernière et j'en suis tombée amoureuse ! Les collines, les villages en pierre, les jardins, les livres décousus… c'était la perfection! " Quelles sont tes sources d'inspiration ? " Il y a tant de choses! Je tiens un journal de poèmes et de citations que j’ai rassemblés au fil des ans. J’aime aussi me balader chez les antiquaires, les quilts vintage, l’architecture, la musique, regarder la façon dont les gens s’habillent et assemblent les motifs, un bon livre… Je lis actuellement Leaving Time de Jodi Picoult, un livre incroyable. Je suis aussi très inspirée par la couleur. C’est d'ailleurs la première chose qui m’attire dans tous les domaines, aussi bien l’art, que la mode, une devanture de magasin… J’aime particulièrement les couleurs douces comme le bleu français, le vert écume de mer, les roses pâles et les jaunes crème. " Quel est ton.ta peintre préféré.e ? Y a-t-il un ou plusieurs peintres français que tu admires ? " Comment puis-je choisir! Enfant, j’adorais regarder le calendrier de ma mère réalisé par Grandma Moses, une artiste folk américaine merveilleusement talentueuse qui n’a commencé à peindre sérieusement qu’à l’âge de soixante-dix ans. Henri Matisse figure aussi parmi mes peintres favoris. J'aime son utilisation de la couleur dans des œuvres comme Paysage à Collioure , mais j'ai aussi adoré sa période de découpes de papier. J'aime aussi Vincent Van Gogh. Champs de blés verts  (oeuvre actuellement exposée à la National Gallery of Art à environ une heure de chez moi) est peut-être l'une de mes peintures préférées! " . Quelle est une journée type de ta vie rurale ? " J’aime sortir tôt le matin, quelle que soit la saison. Nous avons acheté une maison à rénover sur un terrain entouré d'arbres et d'animaux sauvages. Nous avions même une tanière de renard dans notre jardin cet hiver et avons vu six renardeaux émerger au printemps. C’était tellement amusant d'observer la nature et de regarder les saisons changer. En ce moment c'est l'été et mes enfants sont en vacances; mes journées sont donc composées d'un joyeux mélange d'occupation pour les enfants, de mails, de contrats, de dessin et de peinture, de cuisine et de ménage, de sortir les grenouilles de la piscine etc. Nous prenons beaucoup de pauses pour aller nager, faire des promenades dans la nature et faire du vélo. Quand je peins, c’est souvent une affaire de famille puisque mes enfants travaillent sur leurs propres tableaux en même temps; nous sommes tous assis à la table de la cuisine et travaillons ensembles. " Quels sont tes comptes Instagram favoris ? " Je suis de nombreux comptes qui parlent de maison et de jardin (comme mon préféré, Mastic Lifestyle! 😁), de comptes de ferme et de comptes sur la nature. La poésie de Mary Oliver est une source constante d’inspiration. Egalement, j'ai découvert un nombre d'artistes incroyables grâce à Instagram, comme Vanessa Bowman , Monika Forsberg , Taryn Knight , Becca Stadlander , Sara Buscaglia , Lore Pemberton , Robin Pieterse et bien d'autres ! " Que conseilles-tu à nos lectrices et lecteurs de visiter dans le Maryland ? " Nous vivons à environ une heure de Washington D.C., de Georgetown et d'Annapolis. Toutes ces villes ont une belle architecture, des rues pavées et une histoire. La capitale est connue pour ses grands musées, dont la plupart sont gratuits, y compris bien sûr mon préféré, la National Gallery of Art . Le Maryland est également connu pour son crabe bleu, un incontournable pour celles et ceux qui aiment les fruits de mer. " ↘ Instagram @ elisabethdorrian crédit photos © elisabeth dorrian

  • EMMA BRUSCHI, LA TALENTUEUSE

    © anaïs barelli Emma Bruschi est une jeune artiste reconnue pour son travail de la paille. Elle réussit avec brio à associer l'artisanat rural à la mode, deux univers qui ont baigné son enfance et façonné son style. La jeune femme nous parle de son parcours, de ses inspirations et de ses projets passés et à venir... Interview Emma, peux-tu nous parler de ton enfance ? " Je suis née et j'ai grandi à Marseille, d'un père méditerranéen et d'une mère montagnarde. Mon enfance et ma personnalité se sont construites sur ces deux univers hétéroclites; nous vivions en pleine ville mais nous avions un poulailler dans notre jardin, j'habitais au bord de la mer toute l'année et je passais une grande partie de mes vacances dans la ferme familiale de Haute-Savoie, dans un petit village à une quinzaine de kilomètres d'Annecy. J'y ai vécu des moments champêtres merveilleux aux côtés de mes grands-parents paysans ainsi que mes cousins, mon oncle et ma tante. "  D'où te vient la créativité ? " Ma mère et ma grand-mère m'ont transmis dès le plus jeune âge la passion des loisirs créatifs en tous genres: la couture, le tricot, la peinture... Bien qu'elle soit avocate, ma mère passionnée de mode et d'art appliqué, avait cofondé une boutique de mode féminine à Marseille où je l'accompagnais le weekend. " Quel est ton curcus ? " Avoir baigné dans ce milieu très créatif n'a laissé aucun doute sur les études que je voulais suivre. Je voulais m'orienter vers des études d'art appliqué, en design de mode, plus spécialisé dans les techniques de fabrication que dans le stylisme. J'ai tout d'abord faits une prépa en Design de Mode à Lyon, puis la Bachelor Saint-Luc à Tournai en Belgique. Enfin, j'ai passé un master à la Haute Ecole d'Art et de Design de Genève, toujours spécialisé en mode et accessoires. Au début de mes études, je touchais à tout mais j'avais un penchant pour les matières naturelles rapiécées, raccommodées qui racontaient mes souvenirs d'enfance à la ferme. " Comment est arrivée ta vocation pour le travail de la paille ? " Le travail de la paille est arrivé en deuxième année de mon master à la HEAD de Genève. J'ai commencé à m'intéresser aux objets des moissons et j'ai alors découvert les bouquets tressés en paille. Ces bouquets étaient fabriqués par les ouvriers agricoles à la fin de la saison pour remercier la maîtresse de maison de les avoir accueillis. Dans toutes les cultures de céréales, on retrouve ce rituel ancestral avec d'autres esthétiques. La matière et l'histoire m'ont tout de suite plu car ils évoquaient à la fois mon goût pour la création et mon amour de la paysannerie. Je me suis alors mise en quête de retrouver les artisans qui pourraient m'apprendre leur technique et pouvoir ainsi transmettre le geste. Par chance, je faisais mes études en Suisse, pays très riche en artisanat agricole. J'ai découvert notamment le musée Ballenberg  et surtout le musée de la Paille  Schweizer Stroh Museum qui m'a soutenu dans mes recherches; ils m'ont dirigé vers les artisans spécialisés qui eux-mêmes m'ont enseigné leur savoir-faire et prêté les outils. "    " La matière et l'histoire m'ont tout de suite plu car ils évoquaient à la fois mon goût pour la création et mon amour de la paysannerie." design parade © temple magazine Peux-tu nous expliquer brièvement le processus de fabrication et de création de cette matière ? " Tout d'abord je récolte ma propre paille de seigle dans la ferme savoyarde de mes grand-parents dirigée aujourd'hui par mon oncle et ma tante. Ensuite, je sélectionne, coupe et calibre les tiges qui sont fendues à l'aide d'un fendoir. Puis, avec une sorte de rouet, la paille est cordée pour obtenir un "fil" qui peut ensuite être tissé au même titre que le coton ou la laine. " Quelles sont tes sources d'inspiration, et les comptes Instagram que tu aimes particulièrement? " C’est le passé qui me stimule le plus! Toutes les techniques artisanales anciennes sont une source d'inspiration. Elle constituent un véritable moteur. Les livres, les musées de vieux métiers sont autant de supports. Pour Instagram, j'aime les comptes de the crafty_beggars de l'artiste écossaise Rachel Frost dont les oeuvres sont inspirées de l'art populaire, celui de Veronica Main MBE - hat.plait - qui fabrique des chapeaux en paille, et le compte de l'historien artdelalaine . J'aime aussi les collections de skeltonjohn et l'univers fooding néo-baroque d' andrea.sham ." Agenda Livre " Savoir et Faire - Objets et gestes d'autrefois" chez Ulmer éditions (techniques d'artisanat domestique, objet d'art populaire, une collection de 10 objets inédit) Sortie prévue en novembre Résidence Maison Mode Méditerranée Retour de résidence autour de la technique du Boutis Provençal  7, rue de la République 13002 Marseille dotationmodemed ↳ emmabruschi I Instagram @ emma.bruschi

  • Objet d'hier : LE MOULE À BEURRE

    Le moule à beurre sculpté est un outil artisanal traditionnel qui permettait aux fermiers de former leurs mottes de beurre et d'y apposer leur "signature" afin d'être reconnaissables sur les marchés. Histoire Le moule à beurre était utilisé par les paysans pour former, calibrer et identifier le beurre qu'ils venaient de baratter. Cet objet est généralement composé de 3 pièces de bois, deux symétriques et articulées aux bords souvent cannelés, et une troisième qui forme le fond du moule. Il est la plupart du temps gravé avec le nom de la famille ou de motifs ornementaux ou animaliers propres à chaque ferme. Chaque ferme productrice de lait réalisait son propre beurre et, pour se différencier de la concurrence, sculptait son propre moule d’un décor personnalisé qui permettait ainsi d'identifier sa provenance sur les marchés. Il existait donc autant de moules que de fermes ce qui explique sa très grande production et ses nombreuses variétés en formes, en tailles et en style. moule en 3 parties © brocantedeco Les formats les plus simples étaient réalisés dans un seul morceau de bois. Il existait deux types de moule dit "monoxyle"; l'un en forme de bol avec une prise ronde au dos qui servait de pied pour poser le moule, et l'autre muni d'un manche. Les deux modèles permettaient de donner un coup sec pour détacher la motte de beurre du moule.   Le modèle le plus courant est celui composé de trois parties, deux charnières latérales permettant le démoulage, et une plaque comportant le motif en fond. Cette dernière était fixée au moule ou complètement amovible ce qui facilitait son nettoyage. Plus rare, certains moules permettaient de réaliser des mottes en ronde bosse qui pouvait être utilisées pour des occasions spéciales (Pâques, mariages etc.). Ces moules étaient formés de deux empruntes symétriques, amovibles, qui permettaient de façonner des formes en trois dimensions, souvent des petits animaux de la ferme (poule, coq, agneau, vache etc.). Fabriqués à la main par le fermier dans un premier temps, les moules à beurre ont ensuite été fabriqués dans des usines qui pouvaient produire de grandes quantités rapidement. La très grande majorité des moules étaient fabriqués en bois pour faciliter le démoulage car le beurre n’adhère pas au bois mouillé. Le moule était donc plongé dans l’eau un long moment avant son utilisation. Les moules étaient souvent fabriqués en hêtre mais d'autres essences à fils denses et réguliers comme le tilleul, l’érable, le pin, le pommier ou le poirier furent également employés. Le chêne et le noyer, dont les forts tannins sont généralement incompatibles avec un usage alimentaire, n'étaient pas utilisés. moule en ronde bosse © drouot   Les décors choisis évoquaient la plupart du temps des motifs fermiers (vache, poule, coq, bâtiment) ou des éléments champêtres (fleur, fraise, blé, chardon, gland...). Les très grosses fermes proposaient des moules richement décorés qui arboraient les signes distinctifs de la famille propriétaire: noms, armoiries, monogramme, devise... Le beurre fabriqué par des congrégations religieuses arborait des symboles bibliques: croix, poisson, rosace, INRI, etc. Le motif est le plus souvent sculpté en creux, ce qui le fait apparaître en relief une fois démoulé. © a little zaftig

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